Né à Montauban le [1], il passa son enfance en Normandie[1]. Venu à 18 ans à Paris, il entra au ministère de la Guerre, où il fit toute sa carrière, et atteignit les grades de chef de bureau et officier de la Légion d'honneur[1]. En 1887, il rejoint la Société française d'astronomie, dont il devient le quarante-deuxième membre[1]. En 1890, il est devenu membre du Bureau de la Société. Il remplit les fonctions de secrétaire-adjoint pendant dix ans[1].
Il avait également une passion pour la peinture (son mentor était Carolus-Duran)[1]. Le portrait d'une jeune fille par Armelin a même été exposé au Salon[1]. Il a publié plusieurs recueils de poèmes et de poésies, dont certains ont été récompensés par plusieurs prix littéraires français prestigieux. Il a été membre du Comité de la Société des Poètes français, membre du comité de direction de la Fondation Victor-Hugo et autres[1].
Décédé le d'une embolie[1]. Inhumé à Paris au cimetière du Père-Lachaise.
Calendrier d'Armelin
Le 28 février 1887, lors de la 2e réunion de la Société astronomique de France, on annonce un concours pour la création d'un calendrier mondial[1]. En décembre 1887, le gagnant du concours est identifié comme le projet de calendrier préparé par Gaston Armelin[1]. C'est ce projet qui a remporté le concours et le premier prix de la Société française d'astronomie. Ce projet de calendrier a ensuite été discuté à l'Académie des sciences française[2].
En 1937, le Comité international pour la réforme du calendrier a soumis à la Société des Nations le projet de calendrier d'Armelin, qui a été pré-approuvé par les gouvernements de 70 pays[3]. Mais le déclenchement de la Seconde Guerre mondiale a mis en suspens les travaux de réforme du calendrier mondial[3].
En 1954, la 18esession du Conseil économique et social des Nations unies a réapprouvé le projet de calendrier mondial, basé sur le calendrier d'Armelin, qui a été proposé à l'Assemblée générale des Nations Unies pour discussion[3]. Toutefois, en raison de l'opposition du Vatican au calendrier, le projet a été rejeté[3].
Œuvres
Poésie
1888 - «La Terre des aïeux»
1890 - «La gloire des vaincus (Flammarion)»
1892 - «L’Angelus de Jeanne»
1897 - «Le livre d’or de 1870»
1899 - «L’Archange des batailles»
1903 - «Wagram»
1904 - «Solstice, poésie dite à la fête du solstice d'été, sur la tour Eiffel, le 21 juin 1904»
1904 - «Champs de bataille d’Helvétie»
1905 - «Le Poème de la grande armée, Souabe, Autriche, Moravie (1805)»
1920 - «Les Bucoliques de Virgile»
1922 - «Girard de Vienne. Chanson de geste d’après le trouvère Bertrand de Bar (L’Epopée carlovingienne)»
1926 - «L’Orléanide. La Cour du roi fou, poème historique»
1929 - «Ogier le Danois et l’enfance de Roland (L’épopée carlovingienne)»
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