Jean Dumas, né le à Lyon quartier Saint-Nizier, et mort le à Avignon, est un jésuite, professeur d'hébreu, astronome et musicien français[1].
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Jean Dumas est fils de André Dumas, passementier, et de Anne Bérardier. Il suit son éducation chez les jésuites qu'il décide de rejoindre aussitôt son éducation terminée. Il entre au noviciat le 7 septembre 1711 et est ensuite envoyé au Canada afin de s'initier aux travaux apostoliques. Durant ce voyage il s'applique à l’étude des mathématiques, et restera en Amérique de 1726 à 1740[2].
Rentré en France, il est tout d'abord nommé régent des humanités au collège de Dôle et ensuite professeur d'hébreu au collège de la Trinité de Lyon.
Le , il est élu membre de l'Académie des beaux-arts de Lyon[3], alors appelée Société royale. Il est choisi comme académicien ordinaire à une place d'astronomie. En 1758, lorsque cette académie fusionne avec l'académie des sciences et Belles-lettres, il est placé dans la classe des sciences en tant qu’académicien titulaire. Il démissionnera le , lorsque les jésuites seront expulsés de France, et ne voulant pas renier son ordre, il émigre en 1764 à Avignon où il décède le à 80 ans. Il est alors inhumé au sein du presbytère paroisse Saint-Pierre[2].
Ses travaux traversent diverses disciplines et divers sujets. Dans le domaine des mathématiques il aborde principalement le calcul intégral. Il travaille ensuite sur l'astronomie et plus particulièrement sur les planètes et les comètes, surtout vers 1758-1759 avec le retour de la comète de Halley.
Il s'intéresse aussi à la musique et ses théories. Il développe une théorie de l'harmonie et du tempérament qui se rapproche de celle de Rameau et se veut dans sa continuité[2].
Ses manuscrits se trouvent aujourd'hui dans les archives de l'Académie des Sciences, Belles-Lettres et Arts de Lyon[2].